Calmement
Calmement je reste assis sur ce tas de paille
Les jours restent dans mes yeux. Mes souvenirs
Je les classerai plus tard dans un coin de chambre
Des parfums restent dans mes brins de cheveux
Les blés se balancent au gré du temps reculant
Les jaunes nuages passent baillant, s'étirant
Les oiseaux planant marmonnent des airs
Chauds et endormant qui rythment la soirée
Le soleil fatigué chute vers sa couche étoilée
Les feuilles un peu moins vertes s'empressent
De se demander laquelle, la première va tomber
Les secondes se collent les unes aux autres
Et cherchent un réconfort contre le froid dehors
Les heures souveraines veillent sur la lumière
Encore quelques instants révolutionnaires
Les ombres baillent et s'enlacent d'amour fou
Même la mienne sans permission, les imite
Qui s'en va rejoindre la sombre collectivité
Calmement je reste assis sur le tas de paille
Je pense être un peu moins la nuit